Formation oncopsychologues "patients ressource"

Formation assurée par 

Caroline Lantin  et/ou Audrey Juin

La date de la prochaine formation est en attente d'un nombre suffisant de candidats.

Inscription par mai ou téléphone:

caroline.lantin@ch-toulon.fr ou audrey.juin@ch-toulon.fr

04 94 14 52 93

PLAN de la formation

1. Les différents temps du diagnostic :

-LE TEMPS DE L’ATTENTE

-LE TEMPS DE L’ANNONCE

-LE TEMPS PRE-OPERATOIRE

2. Les enjeux psychiques de la laryngectomie :

-L’ORALITE

-CATACLYSME DE L’ORALITE

-ATTEINTE DU CORPS

Altération de l’image corporelle

Altération du schéma corporel

3. La rencontre :

-INSTAURER UNE RELATION DE CONFIANCE

-LE TEMPS DE LA RENCONTRE/ATTENTES CONSCIENTES ET INCONSCIENTES

-LE SAVOIR DU PATIENT SE CROISE AVEC CELUI DU PATIENT RESSOURCE.

-CONDUIRE L’ENTRETIEN

- Notion d’empathie

- Notion de progressivité

- différencier les vécus, exprimer ses ressentis, écouter...

4. Processus inconscients à l’œuvre dans un entretien

-L’IDENTIFICATION :

-L’IDENTIFICATION PROJECTIVE :

QUE PEUT TRANSEMETTRE LE PATIENT RESSOURCE ?

« Le malade est le meilleur spécialiste de Sa maladie, tandis que le médecin serait le spécialiste de La maladie. »

« Il est des expériences qui ne peuvent être anticipées ou même imaginées tellement elles sont impensables et irréductibles à notre compréhension; perdre sa voix est l’une d’elles, non pas pour quelques heures ou jours mais de façon définitive. Peut-on concevoir qu’en ouvrant la bouche aucun son ne sorte, pas même le plus petit chuchotement ? L’expérience nous apprend que tout ce que le patient avait pu essayer d’imaginer avant l’intervention comme la nouvelle représentation de sa personne, ne correspond en rien après; la nouvelle réalité qu’il est en train de vivre est tout autre.

Ce comportement, nous l’avons constaté chaque fois que nous avons essayé de faire prendre conscience à un futur opéré de ce qui allait lui arriver après son intervention dans le but de le préparer au mieux à supporter sa nouvelle condition.

Si la rencontre de personnes déjà opérées peut apporter souvent une aide, celle que transmet celui qui est déjà « passé par là », il apparaît bien que seul le vécu fait prendre conscience, et alors brutalement, de cette nouvelle situation; d’où l’absolue nécessité, pour les équipes qui en ont la charge, d’accompagner au plus près ces opérés durant les premiers jours post-opératoires. »

« Le laryngectomisé, un mutilé de la voix » Cairn